THEATRE POUR ENFANTS Du 10 au 26 mai 2021 (Annulation COVID-19)
LES VITALABRI
De Jean-Claude Grumberg
Les Vitalabri n’ont ni patrie ni pays. On pourrait croire qu’ils sont chez eux partout mais personne ne veut d’eux nulle part. Derrière leurs frontières infranchissables, ceux qui sont nés quelque part refusent de les accueillir. Sans abri, sans papiers, avec comme seuls biens leur musique et la liberté, les Vitalabri continuent leur errance.
Une très jolie réflexion sur l’exil, la famille, le rejet d’un peuple voyageur et mal aimé. Madame Vitalabri voudrait aller « là où on aime les Vitalabri », seulement ce lieu n’existe pas. Pour franchir la frontière, le passeur leur demande de l’argent mais ils n’ont « pas un sou. Pas un radis. Pas un kopeck. Pas un liard ». Embarqués par « des uniformes, bâtons levés », jusqu’à la préfecture, ils finiront expulsés. Comme toujours.
Aujourd’hui, des milliers de personnes fuient leur pays. C’est l’exode la plus importante depuis la seconde guerre mondiale et avec elle, le rejet de l’autre.
Il faut traiter en même temps tous les racismes, répondre aux barbaries par nos coutumes civilisées : l’éducation des enfants, l’égalité, la langue, la mémoire.
Combattre l’antisémitisme, la xénophobie, par une méthode active : le théâtre.
Ce spectacle s’adresse tout particulièrement aux jeunes de 11 à 15 ans, il leur parle
avec humour de l’apprentissage de la différence, de la curiosité de l’autre, et comment se dessine l’imaginaire de l’étranger.
L’espace pour raconter cette fable sera inspiré par le monde de l’enfance avec ses trappes et ses apparitions magiques. Au fil de leur voyage, la famille Vitalabri fait la rencontre de multiples personnages incarnés par les acteurs et leur double en marionnettes. Inventive et poétique, l’histoire se jouera rythmée par la musique et les costumes fluorescents afin de composer un spectacle joyeux, inquiétant et féerique.
La musique et la liberté sont les personnages centraux de cette fable des exilés. La sensibilité de Eric Slabiak me paraissait évidente pour composer cette musique de l’errance. La famille de musiciens joue berceuse sur berceuse, ils marchent et marchent, leurs chansons remplissent le paysage. On entendra violon, banjo, guimbarde flûte et mirliton, moins lourds à transporter que le piano…
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Extraits de texte
« Connaissez vous les Vitalabri ? Non ne cherchez pas sur une carte ni sur une mappemonde, il n’y a pas de pays Vitalabri. Les Vitalabri sont chez eux partout et nulle part, surtout nulle part. Certains disent qu’ils n’aiment pas les Vitalabri parce que ceux-ci ont le nez pointu, et ceux qui ont le nez pointu, eux, n’aiment pas les Vitalabri parce qu’ils trouvent leur nez trop rond.
On n’aime pas non plus les Vitalabri parce qu’ils sont trop grands, beaucoup trop grands, ou trop petits, beaucoup trop petits, ou trop moyens, beaucoup trop moyens, c’est moche.»
« Arrêtez la musique ! Plus de musique, plus de berceuses, plus, plus de musique !
Ici, dans ce merveilleux pays qui vous accueille aujourd’hui si généreusement, il n’y a absolument plus de place pour la musique et les musiciens ! Nous avons trop de musiciens vitalabrais, et pas assez de Schnellbunker specialisés.
En quoi ?
Quoi en quoi ?
Spécialisés en quoi ?
En tout.
Qu’est-ce que vous savez faire ?
Moi du violon.
Aaaah !
Et moi du Ukulélé souffla un des petits
Aaah !!! Non, non, non, non ! Vous devez avoir un métier, un vrai métier. »
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Extraits de Presse
La mise en scène de Lisa Wurmser réjouit petits et grands. Un délicieux spectacle qui enchante et parle de situations graves qui ne sont pas sans évoquer le sort des migrants aujourd’hui.
Armelle HELIOT – Le Figaro – 14 juillet 2016
Sur un tel sujet, le risque est le prêchi prêcha moralisateur. Avec le duo Grumberg/Wurmser, le danger est évité avec l’aisance du coureur de 3000 steeple franchissant sa première haie. Il y a du Chagall dans cette oeuvre où la gravité du propos n’interdit ni l’humour, ni la poésie, ni la berceuse. La pièce tient du conte magique avec son happy end, comme dans les histoires pour enfants, où tout se termine bien même si l’on sait qu’il ne peut en être ainsi dans la vraie vie. Mais qu’importe, il faut aussi apprendre à rêver, ne serait-ce que pour oublier l’insupportable.
Jacques DION – MARIANNE – Juillet 2016
Olga Grumberg (Madame Vitalabri), Pascal Vannson (Monsieur Vitalabri), Eric Slabiac – le fils violoniste et auteur des subtils arrangements musicaux, Pascale Blaison pour la pertinence de ses marionnettes, sous la direction de Lisa Wurmser, forment la talentueuse coalition qui fait des Vitalabri un rare et magnifique moment de théâtre. Au passage ils nous rappellent que Jean-Claude Grumberg est un de ceux qui inventèrent le rire de résistance qu’il pratique ici avec tendresse et malice.
Dominique DARZACQ – WEBTHEA – Juillet 2016
Des marionnettes à taille humaine et des ombres chinoises peuplent cette fable qui fait la part belle à la musique et qui fait référence à l’histoire, à Albert Einstein et à la musique. On rit beaucoup, et on admire le remarquable travail des artistes qui touche enfants comme adultes avec intelligence et une simplicité lumineuse.
Artistik Rezo, Hélène Kuttner
Quatre acteurs, un violoniste, des marionnettes et un conte admirable, à la fois puissant et malicieux, écrit par Jean-Claude Grumberg… Une histoire de réfugiés, vieille comme l’homme et toujours actuelle, propre à ravir les vrais enfants et l’enfant qui vit encore en nous.
Le Canard enchaîné, 13 juillet 2016
Très finement, toute la puissance de l’œuvre résonne dans la mise en scène bourrée d’idées qu’en propose Lisa Wurmser. Il y a de la musique, des chants, des figurines, des chapeaux, des masques… et beaucoup d’espérance aussi. Car pour ces Vitalabris, tout finit par des chansons. Pour ceux-là…
Théâtral Magazine, François Varlin
Auteur | Jean-Claude Grumberg |
Adaptation et mise en scène | Lisa Wurmser |
Avec | Pascale Blaison, Eric Slabiak, Olga Grumberg et Pascal Vannson. |
Marionnettes | Pascale Blaison |
Création musicale, violon | Eric Slabiak |
Costumes | Marie Pawlotsky |
Création lumière, régie générale | Philippe Sazerat |
Réalisation décor | Alain Deroo |
Production | Théâtre de la Véranda |
Avec le soutien de la SPEDIDAM, du Conseil Départemental du Val-de-Marne, la Fondation pour la Shoah. |
Durée : 1h
Représentations :
Du 10 au 26 mai 2021
Du lundi au mercredi à 14h30 et à 20h30
Relâche le lundi 24 mai
Tout public à partir de 7 ans
Tarifs :
22 € Plein Tarif
17 € Tarif Réduit 1
Seniors (plus de 60 ans), enseignants, habitants du XIIe arrondissement et de Vincennes, carte Cezam, membres SACD.
13 € Tarif Réduit 2
Étudiants (moins de 30 ans), demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, Carte Loisirs, Pass Culture 12, personnes en situation de handicap et son accompagnateur.
10 € Tarif Réduit 3
Enfants (moins de 16 ans) et groupes scolaires
Pass :
60 € : 4 places
72 € : 6 places
100 € : 10 places
LE THEATRE DE LA VERANDA
26 rue de Verdun
94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Téléphone : 0664656581
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