Découvrez l’avare dans un thriller moderne détonnant ! Dans cette version de l’Avare, Harpagon est le chef du plus grand réseau de banditisme de Paris. Un burnout provoqué par le décès de sa femme qu’il aimait tendrement l’a poussé à se réfugier dans les affaires sombres, ne trouvant plus de jouissance que dans l’appât du gain. Victime de trahisons et d’hypocrisie, il n’a plus aucune attache pour l’être humain et inflige désormais tout le mal qu’il peut, souvent même sans s’en rendre compte.
Cependant, sa noirceur est nourrie par une envie : subvenir aux besoins de ses enfants malgré son absence d’implication réelle dans la réalisation de leur véritable bien-être. Mais la solitude guette celui qui ne s’inquiète véritablement que de son propre sort. Peu à peu, sa maison, ses enfants, ses hommes de main se retournent contre lui. Parrain incontesté et craint de la mafia parisienne, saura-t-il faire face à ces trahisons et ses fautes ?
Inspiré de la vie et de l’expérience, de Satprem ( né le 30 octobre 1923 à Paris, disparu le 9 avril 2007 à Kotagiri, Inde) , ce spectacle nous emporte vers le destin incroyable de cet aventurier de la conscience, cet insoumis inclassable. À son adolescence cet être hors norme découvre Rimbaud. La poésie de celui-ci le marque de manière indélébile. Suite à « cet écroulement humain »- c’est ainsi qu’il nomme son expérience dans les camps de concentration-, Satprem traversera le monde habité par une quête incessante, entêtante, vissé au corps. En 1946 au cour de son premier voyage en Inde, il trouvera dans le regard de Sri Aurobindo puis auprès de Mira Alfassa le sens de sa vie qu’il croyait perdu. Ce spectacle est tissé dans la poésie de Rimbaud, de Baudelaire et de Sri Aurobindo. Les deux poètes français, assoiffés de liberté, parfois étranglés dans leurs désirs d’absolu, trouvent une résonance étrange chez ce poète indien, ce yogi accompli qu’est Sri Aurobindo. Satprem nous conduit par la main de cet Occident où la lumière se couche vers cet Orient où la lumière se lève. Il nous emmène vers ce projet, cette expérience ultime qui fût le coeur du yoga de Sri Aurobindo: faire émerger un homme nouveau.
Un Favori qui veut être aimé pour lui-même, une Libertine à la poursuite de plaisirs et de divertissements, un Prince réfugié cynique et ambitieux, une Princesse héroïque en révolte contre son monarque, un Roi habile dans l’art de la feinte et les ficelles de la politique-spectacle…
Amour et honneur, fidélité et perfidie, trahison et jalousie sont les ingrédients de cette tragi-comédie parodique sur les caméléons du pouvoir, écrite par Madame de Villedieu, et montée avec succès par Molière et sa troupe devant Louis XIV en 1665.
A l’occasion de sa première reprise en France depuis 350 ans, nouveau prologue, travestissements, intermèdes chorégraphiés au son des sonates et cantates des compositrices baroques de l’époque rythment cette pièce audacieuse qui mérite enfin son titre de grand Classique.
Composée l’année de l’inauguration de Versailles, Le Favori fait directement allusion à la disgrâce de Fouquet, qui consacre la naissance de la monarchie absolue. Faisant de la Cour une cage dorée, Louis XIV y enferme et contrôle ses courtisans. La pièce de Madame de Villedieu dénonce ainsi les enjeux pervers de la politique-spectacle, et peint avec audace et fantaisie les mutations d’une société du paraître, de plus en plus guidée par l’intérêt personnel, la jouissance et le profit.
La Fiancée du vent c’est Raphaël Toriel, un auteur d’origine libanaise qui vit à Annecy et qui a écrit pour le Théâtre l’histoire de Leonora Carrington, jeune anglaise, peintre et écrivaine et Max Ernst, allemand, grand peintre surréaliste. La fiancée du vent c’est trois années (1938 à 1940) de bonheur, de passion et de créations intenses interrompues par l’incarcération en deux temps de Max Ernst, antinazi et pacifiste. Leonora ne supportera pas leur deuxième séparation en mai 1940 et sombrera dans la folie.
Cette pièce retrace leur amour, passion et destruction mais aussi le contexte de cette 2e guerre, le camp des Milles dans le sud de la France pour Max Ernst et l’Hôpital psychiatrique à Madrid pour Leonora Carrington. Ainsi que l’arrivée de cet immense courant artistique : le Surréalisme.
LA FIANCÉE DU VENT from Le Temps Présent on Vimeo.