Je me rappelle,
toute petite, quand j’allais dans les champs de mon père
et que je voyais de grands arbres abattus par une tornade,
je me disais : au lieu qu’ils tombent et pourrissent,
si je pouvais les transformer en quelque chose de beau,
si j’avais ce pouvoir… Tout ce qui se perd me touche.
Que l’on soit homme ou femme, arbre, animal ou insecte,
c’est le même corps…
Je raconte la vie humaine, tout ce qui vit et meurt
pour naître à nouveau… je raconte la vie qui n’a pas de fin…
Eugénie Bitty
Piraì Vaca est un des artistes boliviens les plus connus et reconnus aussi bien dans son pays qu’à l’échelle internationale. Grâce au charisme qu’il dégage sur scène, à sa technique et à sa ferme croyance que le renouvellement spirituel passe par la musique, il s’avère être l’un des guitaristes latino-américain les plus admirés de sa génération.
Un récit sensible et responsable sur la fragilité de notre monde où rien n’est sombre mais lumineux et éclatant de vitalité !
Les enfants sont des princes curieux, dévoreurs de découvertes multiples. L’obscurité aussi les intrigue. Le théâtre peut fonder en eux des sentiments nouveaux pour mieux affronter la réalité et l’importance d’être vivant. Un théâtre d’images et de mots, une recherche marionnettique d’un théâtre d’ombre à échelle humaine.
Spectacle jeune public à partir de 9 ans
Un Clown et un guitariste gitan viennent raconter la mystérieuse histoire de ces créatures qu’on nomme Duende et qui animent l’âme des acteurs, musiciens danseurs et chanteurs.
Allant de peuple en peuple ces deux errants s’emparent du texte de Federico Garcia Lorca, pour explorer avec nous l’univers énigmatique qui anime les tavernes de flamenco et les vieux théâtres.
Pirai Vaca, une des figures plus importantes de la musique Bolivienne et Marcos Malavia acteur aussi de la même patrie se sont unis pour apporter une vision latino-américaine de cette théorie du Duende de Lorca
Spectacle en français
Entre Molière et Bourdieu, le p’tit-bourgeois gentilhomme est une comédie satirique contemporaine. Qui serait aujourd’hui Monsieur Jourdain ? C’est un petit-bourgeois qui ne cherche plus l’élévation intellectuelle ni l’ascension sociale, mais au contraire l’intégration dans la société dite « moyenne » avec son lot de consumérisme obligatoire, de massification culturelle, de nivellement par le bas et pour seule ambition, le droit à son fameux quart d’heure de célébrité dans une société où « exister socialement, c’est être vu ». La pièce met en scène cette métamorphose régressive sans rien éluder de nos pratiques et de nos représentations sociales qui du temps de Molière passaient pour ridicules et triomphent aujourd’hui.
Tout public à partir de 13 ans