Archives pour la catégorie se joue en Avril 2025

SONGE D’AMOUR

Tamèrantong! c’est le feu sacré du théâtre,
la discipline martiale, l’énergie punk,
la poésie du Kung-Fu, le vif des quartiers,
la turbulence des mômes, la révolte des Voraces,
la fantaisie sportive, l’offensive de la plume,
la vaillance et la largesse des chevaliers errants,
les farces à Nasreddine Hodja, et la force invincible du travail d’équipe.

Tout ça oui. Rien de grave.


Plus d’informations prochainement.

LA VENGEANCE D’UNE FEMME

La vengeance d’une femme, d’après la nouvelle de Jules Barbey d’Aurevilly tirée du recueil Les diaboliques (1874), est une confession sans absolution, ni de la part du client qui recueille les confidences de cette aristocrate devenue prostituée, ni de la part du public, invité à une cérémonie au parfum de décadentisme. Le péché de la chair n’est pas l’objet de cette pièce, mais l’acte d’amour dans lequel il y a, selon Charles Baudelaire, « une grande ressemblance avec la torture ». En faisant le trottoir, l’héroïne travaille à faire perdre l’honneur à son ancien mari (un aristocrate espagnol). Quelles raisons l’obligent à cet épouvantable jeu ? Sanzia-Florinda-Concepcion étale aux yeux des spectateurs effarés son « ciel en creux ». Le mot « diabolique » est-il employable pour cette fille des rues dont les turpitudes prouvent la nécessité d’une justice divine ? C’est toute la question de La vengeance d’une femme.
En prologue, Le sermon de la courtisane, tiré de La religion du Capital de Paul Lafargue, nous fait entrer dans le monde des courtisanes : vues par l’auteur (critiquant cette logique consistant à nous transformer en « machines à produire et à consommer »), elles sont, selon lui, le modèle du Dieu-Capital.