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PÔLES

La pièce démarre quand Walter, le frère d’Elda, et son modèle arrivent. Il est très gros. Un colosse maladroit et stupéfait. C’est Alexandre-Maurice. Elda a retenu son prénom, c’est le même que cet homme qui 20 ans auparavant avait tué sa mère dans des circonstances… C’est lui. Mais il ne s’en souvient pas.
Pourtant, cette rencontre avec Elda provoque en lui quelque chose, un souvenir, une réminiscence qui nous projette dans son passé à la scène suivante : le soir où son frère Saltz, rentrant de sa tournée, le trouve endormi sur sa chaise et leur mère assassinée dans la cuisine.
Le présent déroule la tentative pugnace d’Elda Older, cette femme sans mémoire, pour aider cet homme à dénouer les circonstances de l’évènement qui a stoppé sa vie. Les flash-backs de la pièce nous font entrer dans un monde hermétique, celui d’Alexandre-Maurice jeune, de sa mère omniprésente, de son frère Saltz qui « fait sa musique », de sa compagne sans famille, Jessica, de son travail à l’entrepôt la nuit.
Elda Older et Alexandre Maurice, ce couple improbable et sans mémoire, s’est déjà rencontré sans le savoir dans le passé. Il a même été témoin de son premier essai théâtral raté à l’entrepôt… Le même soir que le meurtre.

Pôles parle avec force, humour et humanité de ces personnages enlisés, empêchés, qui semblent presque tous finir dans une unique action, un ultime évènement.

La presse en parle

« Christophe Hatey s’est associé à Florence Marschal (fabuleuse Elda Older) pour concevoir une mise en scène épurée, dessinée par les lumières blanchâtres et tendue comme un arc. Des personnages drôles et attachants que l’on regarde avec bienveillance, comme des cousins qu’on aimerait aider, mais c’est impossible. Camus et Sartre ne sont pas loin. Un moment fort magnifiquement interprété ! »
Nathalie Simon, Le Figaro

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« Une émouvante redécouverte.
Des êtres pathétiques et drolatiques.
Une mise en scène charnelle. »
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens, La Terrasse

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« Du grand théâtre qui transperce l’âme par la force des émotions.
Brillant, voire vertigineux. »
Brigitte Corrigou, La revue du spectacle

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« Une belle réussite. Un travail de troupe exemplaire qui fait honneur au texte de Joël Pommerat. Des comédiens formidables. »
Nicolas Arnstam, Froggy’s Delight

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« Une magnifique distribution. Le talent du spectateur quant à lui sera de ne pas rater Pôles. Une troupe virtuose. À ne pas rater. »
David Rofé-Sarfati, Toute la culture

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« Mise en scène d’une précision de chirurgien esthète par Christophe Hatey. Le jeu de chaque scène puise à la fois à la plus grande quotidienneté et à l’étrangeté la plus intrigante. Un vrai régal. »
Bruno Fougniès, RegArts

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« Pôles, explore les tréfonds de l’âme, mais évoque, non sans humour parfois, l’amitié, la passion, l’amour fraternel et filial. Huit comédiens qui excellent dans des personnages fracassés. »
Christian Kazandjian, La grande parade

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« Une expérience théâtrale sous tension ! »
État critique

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« Une mise en scène fine et troublante. Délicieusement alambiquée, drôle et tragique. Des personnages à la fois ridicules et attachants. Conte social et existentiel, grotesque et cruel. Un spectacle savoureux et original. »
Phaco, Le blog de Phaco

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« Christophe Hatey dirige avec une précision remarquable une troupe d’acteurs formidables. Un monde absurde et pathétique où le comique affleure parfois. »
Micheline Rousselet, « Pôles » – cultures SNES-FSU

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« J’ai savouré ! Belle mise en abyme. Huit personnes sur scène est une distribution devenue rare. »
Guillaume d’Azemar de Fabrègues, Je n’ai qu’une vie

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« Ce qui frappe dans la mise en scène de Christophe Hatey et Florence Marschal, c’est l’efficacité angoissante avec laquelle elle maintient l’action dans une ambiguïté spatio-temporelle. Une expérience théâtrale singulière. Des comédiens qui créent avec conviction des personnages étourdissants. »
Marek Ocenas, Théâtre & Co

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« Interprétation magnifique. Tous excellents de vérité. Le public qui aime être dérangé sera ravi. »
Pierre François, Holybuzz

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« Le portrait d’une micro-société de ratés et de laissés pour compte. Une évocation à la fois terrible, grotesque et touchante. »
Sarah Franck, Arts-Chipels

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« Un grand moment théâtral. Un théâtre visuel à la fois intime et spectaculaire. Pathétique et humaine histoire (que cette œuvre majeure du théâtre contemporain que nous offre Joël Pommerat.) À (re)découvrir. »
Michèle Lévy, Cultures-J

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« La langue très particulière, à la fois écorchée et comique, dont Joël Pommerat affuble ses personnages illustre bien l’absurdité de leur vie, de leurs illusions. Un rythme et une personnalité qui s’impose comme une évidence. Mise en scène et direction des plus rigoureuses. Il y a ici une belle unité de jeu et un rythme tenu. À voir. »
Philippe du Vignal, Théâtre du blog

FUNAMBULLE

Le récit de l’homme fragile du fil (le célèbre funambule Philippe Petit), miroir de la femme de scène qu’ELLE (ailes) est, tout aussi fragile.

Sur scène, presque rien.
Juste ELLE (ailes).
Avec son grand livre.
ELLE (ailes), les cheveux bleus, un peu garçonne,
Récite, livre sa page, son poème,
Puis déchiffre, interprète le grand livre du marcheur sur fil.
ELLE (ailes) salue.

Vous le savez, ou non,
On peut s’imaginer avec délice l’artiste, seul face à l’étendue merveilleuse.
On peut rêver de ses balbutiements, de sa trajectoire, de ses envolées, de sa retombée, plus ou moins
soudaine.
On ne peut pas imaginer la drôle de solitude de celui qui se pose sur le fil, recommence infiniment, traverse les coulisses, se jette dans les bras d’une assemblée silencieuse.
On n’imagine pas le danger, les surprises, joyeuses ou cruelles, la percée langoureuse, de cet être esseulé s’élançant vers la mire – le regard à l’extrémité.
On rêve de lui, étoile filante, comète brillante dans le vaste ciel.
Il s’accroche à la lune, pulvérise les frontières, s’attache aux miroirs de l’âme.

ELLE (ailes) vient, âme seule, dire cela.
Une artiste, oui, présente dans le silence.
Funambulle.

Un récit doucement et poétiquement « réaliste » sur la destinée d’une artiste accrochée à celle d’un funambule – qui traversent la vie sur un fil.
Dans une haute valise, se cachent un très grand livre d’écriture et de dessins, de simples accessoires imaginaires qu’ELLE (ailes) utilisera pour raconter cette histoire. Cette haute valise, solide, violette, est aussi son assise et son écrin.
ELLE (ailes) s’adresse au public avec ses propres mots, puis le très grand livre d’écriture et de dessins s’ouvre. ELLE (ailes) interprète les mots du funambule. À travers ces mots – ces envolées, l’expression forte du travail infini de son double le funambule – elle se reconnait, et se livre.
Une voix (celle du marcheur sur fil) l’accompagne.
Gestuelle et silences, sourires et connivence, jusqu’à la « chute » (possible…).
L’art du salut, celui du funambule, celui d’Isabulle, et tout s’évapore.
Et voilà deux destins qui se croisent, se percutent, s’imaginent, enrôlés dans leur passion et l’abrupte réalité.

MAQUISARD

Quand Pierre, l’écrivain, entreprend d’écrire sur Jacques le résistant, il ne se doute pas qu’il va devoir voyager très loin dans les tréfonds de l’âme humaine, de ses éclats d’héroïsme les plus fous, mais aussi de ses travers les plus sombres… Mais l’important n’est-il pas de transmettre et d’honorer la vérité des hommes sur leur propre histoire ?

Pierre Debresse, instituteur en province dans les années 70, écrit des romans historiques. Un jour, il entreprend d’écrire un livre sur les années sombres de la résistance française durant la deuxième guerre mondiale. Il s’intéresse alors à un homme, Gustave Jacques Lièvre, son beau-père, rentré en 1943 au réseau « vengeance » près de Moulins. L’histoire de Jacques prend ainsi forme sous nos yeux à partir des souvenirs personnels du combattant, qui s’invite ici dans le bureau de l’écrivain pour l’épauler et l’aider à transcrire « sa » vérité sur la guerre. Sans aucun compromis. Jacques va-t-il enfin pouvoir se libérer de ses démons ?…

BAROQUE EN FOLIE

NOTE D’INTENTION
Baroque en folie : Un vent de folie sur le théâtre baroque.

Le spectacle donne prétexte à une musicienne et une comédienne d’évoquer les répertoires du 17ème siècle –théâtre, poésie, musique- par le biais de la folie, thème introduit par « L’amour et la folie », fable de Jean de La Fontaine.
Outre les deux artistes, le dispositif met en scène une marionnette principale, Polichinelle, ainsi que des marottes.
Toute une galerie de personnages prend vie, personnages incarnés par la comédienne et par les marionnettes qui lui donnent la réplique : le polichinelle porté, ayant les bras de la comédienne, et deux marottes (Clitandre et Mélisse) manipulées par la claveciniste.
Polichinelle évoque le théâtre de rue à Paris aux foires Saint Germain ou Saint Laurent, ou au Pont Neuf. A cette époque, Jean Brioché, le roi des marionnettes, régnait en maître sur cette discipline.
Polichinelle, personnage type issu de la Commedia dell’arte, est fanfaron et irrévérencieux, à l’image d’un Tabarin de chiffon. Cependant, il sera garant pendant le spectacle de donner aux oreilles du 21ème siècle les éléments de compréhension des règles de déclamation et gestuelle baroques.
Le décor simplifié comprendra un clavecin et un portant castelet pour mettre en scène les marionnettes et faire office de coulisse pour les changements de costumes de la comédienne.
La construction des marionnettes est guidée par les codes baroques :
– maquillage blanc pour mieux prendre la lumière de l’éclairage à la bougie
– bras souples pour permettre la gestuelle très présente dans le discours
Conçus et réalisés par Chantal Rousseau, les costumes sont le reflet de la mode à la cour de Louis XIV et sont travaillés en fonction de l’éclairage particulier des bougies. Ils sont également en parfaite cohérence avec la mise en scène en permettant notamment des jeux de transformation. Le costume de la comédienne est une robe «à transformation» permettant de jouer alternativement une femme et un homme.

LA MUSIQUE

La première musique d’un spectacle baroque est d’abord la musicalité de la langue baroque elle-même, aux accents modulés et chantants.
Ce spectacle, qui aborde le thème et différents états de la folie dans le théâtre, les fables et la poésie, est accompagné au clavecin, instrument raffiné à cordes pincées, emblématique du 17ème siècle, qui séduit au premier regard et charme l’oreille par la légèreté et la délicatesse de sa sonorité.
Sont jouées des oeuvres de musique françaises du XVIIème siècle peu connues du grand public et notamment des compositions d’Elisabeth Jacquet de La Guerre, rare femme compositrice et claveciniste sous Louis XIV.
Des variations sur le thème des Folies d’Espagne servent d’intermèdes musicaux et rythment le spectacle. La Folia, également appelée Follia (en italien) ou Folies d’Espagne, est l’un des plus anciens thèmes musicaux européens, basé sur un motif obsédant qui se répète en se modifiant.
La Folia apparut probablement au XVème siècle au Portugal . Au début du XVIIème siècle, ce thème arrive en Italie puis en France avec Les Folies d’Espagne de Lully. Il connut au fil des siècles un très grand engouement et plus de cent cinquante compositeurs l’ont repris dans leurs œuvres, avec diverses variations.
Le programme de Baroque en folie propose également une variété de musiques et danses en vogue à la période baroque : passacaille, menuet, sarabande, rondeau ou gavotte, écrites ou adaptées pour le clavecin.

MACBETH

Divines ou infernales, les voix intérieures que le roi écoute ne pourront pas justifier le délire de destruction ni la soif de pouvoir.
Quelle est cette folie qui dort chez l’être humain et qui, une fois réveillée, nous pousse à commettre les pires atrocités ?

LES SILENCIEUSES

Notre spectacle est construit autour d’un personnage de baladin, acteur masculin seul en scène, heureux de chanter l’amour et le désir en prêtant sa voix à la verve gourmande de Ronsard, Marot ou Belleau.

Mais sa belle assurance se fissure lorsqu’il prend conscience d’une bizarrerie : les hommes mettent en mots le plaisir qu’ils prennent avec des femmes qui, elles… se taisent.

Délaissant le champ de l’érotisme, notre baladin s’interroge, part en quête de ces voix disparues, déterre des textes oubliés et commence à comprendre le lien entre les paroles gelées et les corps corsetés.

Habitué à la carte du tendre, le voici en terre inconnue : celle de l’éducation étroite, de la sphère domestique, du savoir défendu, du corps contraint. Un univers d’interdits et de limitations qui lui permet d’ouvrir les yeux sur les assignations différentes qui pèsent sur nous, selon qu’on naît fille ou garçon.

Guidé par des femmes d’époques diverses qui se sont arrachées au silence, notre baladin s’enfonce lentement dans une histoire de plus en plus sombre. Les textes qu’il exhume le confrontent à la violence d’une parole misogyne assumée, sûre d’elle-même et de son bon droit. Répartis sur plus de deux millénaires, des auteurs se sont appliqués à dévaluer la parole publique des femmes, et à organiser le monopole masculin de la parole d’autorité sous toutes ses formes. Les représailles promises aux récalcitrantes vont de la raillerie à la maltraitance, voire au bûcher.

Face à ces textes qui révèlent une société profondément patriarcale, le comédien découvre qu’il bénéficie de privilèges qu’il ne voyait pas. Sa parole masculine est écoutée différemment. Sur les sujets dits « sérieux », elle est créditée d’entrée de jeu d’une certaine valeur, là où une femme aurait d’abord à attester de ses compétences pour qu’on l’écoute. À l’inverse des femmes, il est libre aussi de parler crûment de sexe sans que cela entache jamais sa réputation. Ces privilèges se sont imposés au prix d’un silence imposé par la force. Que décidera-t-il de faire de cet héritage ?

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Extrait de presse

« Prise de conscience époustouflante de la manière dont les hommes ont muselé la parole érotique des femmes. »
Marie de Hennezel – Psychologies Magazine – Nov. 2016

LA FOIRE DE MADRID

Dans le Madrid du XVIème siècle, un groupe de jeunes gens flâne dans la foire. Ils partagent leur temps entre galanteries et larcins. Un couple s’en détache : Leandro et Violante. Leur coup de foudre les entraîne dans un tourbillon de quiproquos et d’intrigues. Car Patricio, son mari, est un homme impulsif et violent…

MARY SIDNEY, alias Shakespeare

Une autrice a-t-elle écrit l’œuvre de Shakespeare ? Telle est la question… et l’enjeu de cette passionnante et intrigante enquête menée, avec rigueur et humour, par Aurore Evain, d’après l’essai de la chercheuse américaine Robin P. Williams.

Femme ou homme, peu importe ? Cela ne changera pas la puissance de l’œuvre, mais peut-être celle de l’Histoire de la littérature… car c’est bien l’androcentrisme de cette Histoire qui sera ici remis en question. Et ses conséquences sur la légitimité des femmes à penser, créer, diriger, participer au mouvement du monde.

Exposons pour commencer les deux termes de l’équation :

* Mary Sidney Herbert, comtesse de Pembroke, est l’une des plus brillantes des illustres inconnues qui peuplent l’histoire littéraire.
Elle développa et anima le plus important cercle de littérature de l’histoire anglaise. Elle consacra sa vie à la production de grandes œuvres en langue anglaise : projet ambitieux, car l’anglais n’était pas alors considéré comme une langue de premier plan.
Polyglotte, parlant couramment latin et maîtrisant sans doute le grec, d’une érudition exceptionnelle, pratiquant l’alchimie et la médecine, la musique, la fauconnerie, la politique, l’occultisme…, elle fut aussi la première femme dans son pays à faire éditer une pièce en anglais : traduite du français, sa tragédie Antonius fut une source d’inspiration pour ses contemporains et servit de modèle à l’Antoine et Cléopâtre de Shakespeare. Elle fut la première autrice à ne pas s’excuser de publier ses œuvres.
Il était néanmoins inconcevable, en raison de sa condition sociale et de son sexe, qu’elle signa des pièces destinées aux acteurs du théâtre professionnel.

* William Shakespeare est le plus inconnu des plus célèbres de nos écrivains. Aucun de ses manuscrits ne nous est parvenu. Son testament ne mentionne aucun livre, ni aucune de ses nombreuses œuvres restées inédites à sa mort. En 1616, aucun hommage ne lui est rendu. Les quelques traces que l’on conserve ont trait à son métier d’acteur. Aucun document stipulant qu’il fut payé en tant qu’auteur. Il n’est jamais fait mention de son implication dans les cercles littéraires de l’époque.
Toute sa famille était illettrée. Son père, un temps huissier, signait d’une croix. On ne lui connaît aucune formation, et aucune archive n’indique qu’il s’est formé dans aucune des disciplines sur lesquelles il a écrit (droit, Histoire, médecine, alchimie, fauconnerie…). Ses origines sociales sont très éloignées des connaissances aristocratiques que supposent ses œuvres. Les pièces de Shakespeare se déroulent souvent à l’étranger, et comportent des descriptions remarquablement précises. Aucune trace d’un quelconque voyage de Willie hors de son pays.

Et maintenant résolvons l’équation…

La presse en parle

« Ce spectacle est une mine, il nous tient en haleine de bout en bout et opère une véritable déflagration intellectuelle. »
Marie Planchin – sceneweb.fr

« Mais non, vous dis-je, ce n’est pas une hypothèse infondée, bien au contraire ! Allez donc voir au Théâtre de l’Epée de Bois , à la Cartoucherie de Vincennes, Mary Sidney, alias Shakespeare, d’Aurore Evain. Avec tout le sérieux et l’ironie facétieuse qu’on lui connaît, l’autrice-actrice-metteuse en scène y répond du tac au tac à Fanny Zeller, qui campe non moins plaisamment l’avocate du diable masculiniste. Vous avez jusqu’au 25 septembre. »
Sylvia Duvergermediapart.fr

M.O.L.I.E.R.E.

Trois comédiens et un musicien se jettent avec joie, fougue, malice, folie et force dans la vie et l’œuvre de celui qui fut sans aucun doute le plus joyeux, le plus fougueux, le plus malin, le plus fou et le plus fort de tous les gens de scène.

On y voit comment Jean-Baptiste Poquelin refuse sa destinée de tapissier pour devenir comédien, comment il convainc peu comme tragédien, comment il part en tournée sur les routes de France, comment il revient à Paris pour y rencontrer le succès, comment ce succès est aussi un scandale ; on y croise son père, le grand tragédien Montfleury, son premier protecteur le Prince de Conti (ainsi que son cheval), Louis XIV, Lully, un dévot de la compagnie du Saint Sacrement de l’autel, le jeune Jean Racine, ses compagnons de troupe, des journalistes, des courtisans, des médecins…

Et pour retracer de manière bien subjective (quoique instruite) le parcours de Jean-Baptiste, ces figures puisent aux mots des personnages de Molière ; et les récits d’une vie d’homme prennent des reflets bariolés à l’éclat des scènes de ses pièces.

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La presse en parle

« Un assemblage astucieux et réussi de répliques des personnages de Molière. »
Télérama TT

« Un esprit du théâtre de tréteaux cher à Poquelin, entre farce et comédie… Une mise en scène enlevée… C’est drôle, pétillant et intelligent. A ne pas manquer ! »
L’œil d’Olivier

« Un très beau spectacle remarquablement écrit, mis en scène et joué qui s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux collégiens et lycéens. »
SNES-FSU

« Un spectacle à la fois ludique, drôle et instructif… une belle impertinence digne de celle de Molière… Gloire aux comédiens ! »
Regarts

LA FORÊT MERVEILLEUSE

Lettres à Louise de Coligny- Châtillon

Le 28 septembre 1914,  Apollinaire rencontre à Nice Louise de Coligny Chatillon follement épris il entame une correspondance qui se termine en Avril 1916. Hymne à l’Amour vibrant et sensuel en temps de guerre, les lettres sont aussi un précieux témoignage sur la vie quotidienne des poilus et le renversement moral que traverse le milieu artistique français du début du XXème siècle.