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LE SALON DE MUSIQUE DE L’ÉPÉE – JULIEN WOLFS

Né en 1983, le belge Julien Wolfs commence ses études de clavecin avec sa mère, Marie-Anne Dachy, à l’Académie de Jodoigne. En 2003, il entre dans la classe de Menno van Delft au Conservatoire Supérieur d’Amsterdam. Il y obtient brillamment en 2009 le diplôme de Master. Dans le cadre d’un échange avec le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, il a suivi une année durant les cours de Françoise Lengellé et Dirk Börner. Il a également pu profiter de l’enseignement de Bob van Asperen, Annelie de Man, Blandine Rannou ou Davitt Moroney. En 2010, il obtint avec La plus grande distinction un Master didactique à l’Imep (Namur – Belgique).

Premier claveciniste belge à avoir été primé au prestigieux Concours International de Clavecin de Bruges (Belgique) depuis sa création en 1964, Julien Wolfs fut Premier Lauréat de l’édition 2007 avec un Deuxième Prix ex-aequo, les Prix du Public et des Editions Minkoff.

Il est également membre fondateur de l’ensemble « Les Timbres » avec la violoniste Yoko Kawakubo et la violiste Myriam Rignol, ensemble qui reçut le Premier Prix au prestigieux Concours de Musique de chambre de Bruges (Belgique – 2009) ainsi que le Prix de la Meilleure Création Contemporaine. Leur premier enregistrement, consacré aux Pièces de Clavecin en Concerts de Jean-Philippe Rameau et publié chez Flora a reçu un Diapason d’Or (septembre 2014).

 Julien Wolfs donne de nombreux récitals sur les scènes belges et internationales : Festival de Wallonie, Festival van Vlaanderen, Festival du Clavecin en Fête, Festival « Jeunes Talents » (Paris), Flagey, Bozar, Amuz, “Emerald Concerts” (Irlande), … Plusieurs de ses récitals ont déjà été enregistrés par la RTBF Musiq’3. Il est aussi très apprécié en tant que continuiste, tant à l’orgue qu’au clavecin, et on a pu l’entendre notamment aux Concertgebouw de Bruges et d’Amsterdam, au Vredenburg à Utrecht, à la Chapelle Royale et à l’Opéra du château de Versailles, à l’Abbaye d’Ambronay. Il a participé à plusieurs enregistrements pour la firme Ricercar, dont avec l’ensemble Lingua Franca (dir. Benoît Laurent), et se produit régulièrement avec Stefanie Troffaes (duo traverso-clavecin), avec le Ricercar Consort et Philippe Pierlot. Très intéressé par le clavicorde également, il a joué pour la Dutch Clavichord Society.

Avec l’ensemble For two to play, où il est rejoint par sa mère, Marie-Anne Dachy, pour du quatre-mains au clavecin ou au clavicorde, et Eglantine Chaumont, scénographe dans une version “spectacle”, il a été sélectionné par les Jeunesses Musicales de Belgique. Ce programme a fait l’objet d’un enregistrement chez Ligia Digital

Depuis peu, il est claveciniste du Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon, et touche ainsi régulièrement le superbe clavecin Pierre Donzelague de 1716 qui y est conservé.

Il est également professeur de clavecin et de basse continue au CRR du Grand Avignon.

LE SALON DE MUSIQUE DE L’ÉPÉE – JOSEPH RASSAM

Joseph Rassam est attiré très tôt par la musique.
Initié à l’orgue par Michel Chausson, il découvre ensuite le clavecin à l’occasion d’un concert de Dominique Ferran en 1991.
Après avoir bénéficié de l’enseignement de Françoise Marmin et d’Eric Lebrun aux C.N.R. d’Angers et de St Maur-des-Fossés, c’est au sein du département de musique ancienne du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon qu’il poursuit ses études, dans la classe de clavecin de Françoise Lengellé.
A l’orgue, il se perfectionne avec Jean Boyer et Michel Bignens pour le répertoire des XVIe  et XVIIe siècles.
Joseph Rassam se produit avec les ensembles Musica Nova (musique du Moyen-Age et de la Renaissance), Abendmusik et Jacques Moderne.
Il a créé le concert théâtral dansé « Récitatifs Toxiques » avec la compagnie Toujours après Minuit au Théâtre de la Ville-Les Abbesses en 2007.
Titulaire du nouvel orgue Cattiaux d’Amilly, il est également professeur d’orgue et de clavecin de l’école de musique de cette même ville. Il y a récemment enregistré un disque d’orgue consacré au répertoire baroque d’Allemagne du Nord.

Retrouvez les Lundis du Clavecin les lundis 1 er, 8, 15 et 22 Juin 2015.

LE SALON DE MUSIQUE DE L’ÉPÉE – JEAN-LUC HO

Jean Luc Ho a étudié la musique pendant plus de quinze ans.

Il se produit aujourd’hui en concert au clavecin, à l’orgue, au clavicorde, et en ensemble.

Chers et nombreux sont ses amis – facteurs, chercheurs, musiciens, artisans – qui facilitent et inspirent quotidiennement son travail.

Il consacre ses premiers enregistrement solos à Bach, Couperin, Sweelinck, Byrd… Il est l’un des fondateurs de « L’art de la Fugue », œuvrant à la restauration, l’installation et la valorisation d’un orgue historique castillan de 1768, en l’église de Fresnes (94).

Retrouvez les Lundis du Clavecin les Lundis 1 er, 8, 15 et 22 Juin 2015

LE SALON DE MUSIQUE DE L’ÉPÉE – FRANÇOISE LENGELLÉ

Pédagogue, elle a fait partager sa passion du clavecin et de la facture instrumentale aux étudiants de sa classe au CNSMD de Lyon, comme à Santa Barbara (Université de Californie), où elle a été professeur invité à partir de 1991. Elle a également été professeur invité à plusieurs reprises au Japon, en Europe Centrale et en Amérique Latine.

Interprète de talent, elle a été lauréate du Concours international de Clavecin de Bruges en 1977, où elle remporta également le Prix du Public-exemple de la complicité qu’elle a su susciter dans ses concerts, en tant que soliste et chambriste. Elle a pris part à de très nombreux festivals dans l’Europe entière, jusqu’en Islande, aux Etats-Unis, au Japon, en Amérique Latine, attentive qu’elle est depuis toujours au rayonnement de la musique française à l’étranger. Elle participe régulièrement aux jurys de nombreux concours internationaux.

 Sa discographie a toujours été très bien reçue par la critique et souvent récompensée : Chambonnières I : pièces de clavecin (Lyrinx) ; François Couperin : 4 ordres (REM) ; Rameau : Pièces de clavecin en Concerts (avec M.Muller  et CH.Banchini) (Lindoro) ; Chambonnières II : Pièces de clavecin (Pan Classics) ; J.S. BACH : Sonates pour viole de gambe et clavecin( avec Marianne Muller) (Zig-Zag Territoites).

Retrouvez les Lundis du Clavecin les Lundis 1er, 8, 15 et 22 Juin 2015

L’ATELIER DE LA MEZZANINE

L’atelier de la Mezzanine présente ses Auteurs et  publie sa Revue.

Au Programme :

Lecture d’extraits par la comédienne Louise Anne Monod.

Brunch.

BASTIEN BASTIENNE

Assis à son piano, le jeune Mozart fait ses gammes, sous l’œil vigilant de sa nourrice. Mais le petit prodige rêve déjà à son futur opéra, Bastien, Bastienne. C’est alors que l’histoire qu’il imagine prend soudain forme devant lui :

Bastien et Bastienne sont deux bergers amoureux l’un de l’autre. Mais Bastien, inconstant, s’est depuis peu laissé séduire par les attraits clinquants d’une châtelaine, et délaisse Bastienne.

Désespérée, celle-ci va demander conseil à Colas, le magicien du village, afin qu’il l’aide à reconquérir son amour perdu. Mais l’inquiétant sorcier compte bien profiter de l’absence de Bastien pour séduire sa promise…

Sur la scène d’un castelet verdoyant, trois chanteurs lyriques manipulent et prêtent leurs voix aux splendides marionnettes créées par Rafaël Estève. Connu pour sa participation à la série Le Manège enchanté, cet artiste d’origine espagnole nous plonge ici avec malice dans un univers coloré et fantaisiste, offrant sa propre version de cet opéra plein de naïveté et de fraîcheur.

L’AVARE – Troupe Épée de Bois

Notre lecture de L’Avare. Tant que nous n’admettons pas que la vie est un songe, une illusion, nous essayons d’acquérir des richesses, comme si le bonheur pouvait être enfermé dans un coffre-fort.

Harpagon sait qu’il a une fluxion de poitrine qui peut le conduire à la mort, alors il précipite son délire de possession et enterre son argent. Mais voilà qu’un ange envoyé comme une flèche par le dieu de l’amour arrive à temps et déterre le trésor, qui permettra aux jeunes amoureux de s’unir enfin.

Une troupe de comédiens traqués dans leur propre théâtre par des forces hostiles joue la pièce de Molière pour la dernière fois. Elle sait que toute richesse matérielle peut disparaître, mais non la flamme de la passion théâtrale. Ils l’emporteront avec eux dans le camion qui les conduira vers une destination inconnue.

Pour la Troupe de l’Epée de Bois,
A. Díaz-Florián

NATURE VIVE ET AUTRES POÈMES

Nature vive est une lecture performance en forme de traversée du deuil, de méditation sur les visages humains, d’hommage aux momies des Chachapoyas (peuple du nord du Pérou). Il s’agit d’un rituel où musique et poésie se rejoignent car elles se savent toutes deux héritières du chamanisme ancien.

 Les autres poèmes poursuivent ce cheminement. Extraits d’une épopée des épopées, ils revisitent des paroles héroïques à la portée universelle, et viennent rappeler qu’aèdes, griots et bardes sont aussi de cette lignée.

Patrick Quillier et  Sérgio Morais

SOUFFLES D’HIVER

Ce sera le temps de l’écriture, le temps du mouvement, pour sentir les saisons, même si on dit qu’elles sont bouleversées.

Fin novembre, l’énergie sera celle de l’entrée dans l’hiver, propice au cheminement intérieur, au repos de l’esprit et du corps.

Des exercices corporels basés essentiellement sur le Qi Qong* et le Tai Chi*, des exercices d’écriture sur le texte court, nous invitent à cette alchimie du corps et de l’esprit.

Dans la médecine chinoise, l’hiver est associé à l’eau et l’eau, au bleu profond presque noir. Le geste fluide et l’encre  sombre nous feront entrer dans le temps de froidure où la vie à bas bruit, continue de vibrer

 * Aucun pré-requis nécessaire

Horaires : Samedi 11H-18H – Dimanche 10H-17H

 Aspects pratiques :
Vêtements confortables, espadrilles pour l’intérieur et vêtements chauds pour l’extérieur.
Nous assurons thé, café et gourmandises pour les pauses.
Merci d’apporter à manger  pour les déjeuners de samedi et dimanche.
Dès l’inscription, nous verrons à équilibrer le salé /sucré

 

LES FRÈRES KARAMAZOV

« Il ne savait pourquoi il embrassait la terre, il n’essayait pas de se l’expliquer, pourquoi il avait un désir tellement irrépressible de l’embrasser, de l’embrasser tout entière, mais il l’embrassait en pleurant, et jurait avec ivresse de l’aimer, de l’aimer dans les siècles des siècles. » Aliocha (extrait).

Peut-on rêver un monde où nous, les hommes accepterions ce besoin irrépressible d’être vus tels que nous sommes dans nos profondeurs cachées et d’être mus par cette soif de l’autre : « tu es donc je suis » – des hommes tels que Dostoïevski ose les considérer dans leurs vertiges et leurs espoirs les plus fous ? Peut-on attendre du théâtre qu’il nous donne le courage de croire à ce monde-là, de le voir, de l’entendre, d’y goûter parce qu’une troupe de comédiens se serait réunie pour le manifester avec la chair, les combats, le talent apportés par chacun dans le chaudron de la création ?…

Car ces « frères », c’est nous bien sûr : Dmitri l’impétueux, mélange exalté de vice et de vertu, Ivan le ténébreux que révolte la question du sens et de la souffrance des enfants, Smerdiakov, le mal aimé, rongé par le venin de la vengeance et Aliocha, le pur… qui va devoir se salir en accueillant tout de ce monde, et qui ne trouvera la paix qu’en acceptant d’embrasser la terre mère, se rappelant les dernières paroles du Starets : « Pardonne à tous les humains pour tout. Pour tout et pour tous !» Sans compter Fiodor, le père indigne, bouffon dérisoire et grotesque, injustifiable et dont on se surprend tous à souhaiter la mort : « qui n’a pas souhaité la mort du père ? »

Immense et redoutable Dostoïevski, aujourd’hui plus que jamais peut-être, votre lumière nous est précieuse