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LES FUSILS DE LA MÈRE CARRAR

Espagne, 1937. Pendant que les diverses puissances fascistes aident militairement le soulèvement contre la République, d’autres gouvernements refusent d’intervenir.
Alors, des intellectuels du monde entier s’engagent pour défendre la démocratie sous le drapeau des Brigades Internationales.
D’autres luttent depuis l’extérieur, ainsi Bertolt Brecht, qui écrit et joue à Paris sa pièce: « Les Fusils de la Mère Carrar ».

Nous avons imaginé que ce texte était parvenu jusqu’au front espagnol. Là, un soir, sous les bombardements ennemis, les combattants de la Brigade franco-belge  « La Commune », jouent la pièce que leur camarade allemand en exil a écrit pour les soutenir.

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ŒUVRER

Une pièce lumineuse émaillée de témoignages autour de la relation entre l’être humain et son travail.

Œuvrer nous plonge dans le quotidien d’un couple moderne. À travers des situations cocasses sur le chantier de leur maison, ces personnages qui se disputent et s’aiment dans la même phrase, confrontent leur vision du travail et la place qu’il occupe dans leur vie.
C’est sur la distinction entre les mots « œuvrer » et « travailler » que le spectacle se construit. Œuvrer, c’est quand la force de travail dont on dispose s’applique à construire, que ce soit une maison, une éducation, une organisation, un service. Traversée par toutes les histoires recueillies, Laure Bonnet nous offre un spectacle optimiste et émouvant, nourri d’images et de musiques, loin de la sociologie ou du journalisme.

UN POÈTE À NEW YORK

« Un poète à New York » est le texte d’une lecture de poèmes donnée par Lorca sur son séjour à New York en 1929.
Ce texte nous apporte les clés d’un épisode essentiel de la vie de Lorca, qui marque un tournant définitif dans sa production poétique et théâtrale.
Il traverse alors une profonde crise personnelle et artistique et rapproche son écriture des mouvements d’avant-garde, qui fleurissent à Paris, et dont Dalí et Buñuel lui parlent sans cesse.
Les poèmes de ce recueil donnent corps au déchirement qui habite Lorca, blessé dans son amour d’homme, mais aussi fortement impressionné par ce nouveau monde qu’il découvre : monde de «géométrie et d’angoisse », monde « frénétique et sans racines » où cohabitent les riches blancs de Manhattan, « des suicidés aux mains pleines de bagues », avec les noirs de Harlem « qui représentent, n’en déplaise à certains, l’élément le plus spirituel et le plus délicat de ce monde ».
C’est donc un portrait très personnel de la réalité historique et sociale du New York de 1929 où d’un coté, Harlem est le théâtre de la renaissance de la culture afro-américaine, et où de l’autre coté la folie de Wall Street mène à la catastrophe.
De ce texte jaillit le cri de Lorca, celui qui ramène à l’humain, celui qui appelle à l’éveil et à l’action.
A partir de 14 ans

 

ARMANDE BÉJART, ÉPOUSE MOLIÈRE

La mise en scène révèle, dans cette joute entre l’une des principales actrices de l’époque, Armande Béjart, et son mystérieux visiteur, les vicissitudes  de la troupe des « Comédiens de Monsieur » et les causes défendues par Molière et ses compagnons, à la croisée du théâtre, de la politique et de la vie de cour. Et aussi, les conceptions de jeu du chef de la « Troupe Royale »,  qui utilise le rire pour mettre en scène et pointer les mœurs de son époque… pas si éloignée de la nôtre.

Tout public à partir de 7 ans

DE PASSAGE

Un récit sensible et responsable sur la fragilité de notre monde où rien n’est sombre mais lumineux et éclatant de vitalité !

Les enfants sont des princes curieux, dévoreurs de découvertes multiples. L’obscurité aussi les intrigue. Le théâtre peut fonder en eux des sentiments nouveaux pour mieux affronter la réalité et l’importance d’être vivant. Un théâtre d’images et de mots, une recherche marionnettique d’un théâtre d’ombre à échelle humaine.

Spectacle jeune public à partir de 9 ans

LES FUSILS DE LA MÈRE CARRAR

Espagne, 1937. Pendant que les diverses puissances fascistes aident militairement le soulèvement contre la République, d’autres gouvernements refusent d’intervenir.
Alors, des intellectuels du monde entier s’engagent pour défendre la démocratie sous le drapeau des Brigades Internationales.
D’autres luttent depuis l’extérieur, ainsi Bertolt Brecht, qui écrit et joue à Paris sa pièce: « Les Fusils de la Mère Carrar ».

Nous avons imaginé que ce texte était parvenu jusqu’au front espagnol. Là, un soir, sous les bombardements ennemis, les combattants de la Brigade franco-belge  « La Commune », jouent la pièce que leur camarade allemand en exil a écrit pour les soutenir.

Capture d’écran 2016-02-01 à 16.36.28

LA LEÇON

La Leçon d’Eugène Ionesco (1951) cristallise les enjeux politiques et éducatifs. Cette fable pousse la logique de l’injonction à son paroxysme, la dérive de l’autorité en tyrannie. Au départ, les échanges respectent le strict cadre des codes sociaux. Il y a la timidité du professeur, la naïveté de l’élève et les interventions intempestives et inquiétantes de la bonne. C’est par le langage que tout va basculer, s’affoler. Le professeur s’empare peu à peu de la parole et la leçon

prend un tour magistral et sadique. Les mots s’animent alors en séries obsédantes, se répètent jusqu’au mot de la fin, qui apparaît alors comme l’instrument d’un crime imaginaire : « Dites : couteau…cou…teau…couteau…cou…teau…». L’élève finit par ne plus comprendre le maître dont l’agressivité va crescendo. L’élève s’épuise petit à petit et devient la 40e victime de la journée de son professeur.

Dans ce drame comique, le langage devient l’arme abstraite d’un asservissement. De cette incantation envoûtante surgit la monstruosité, comme un aboutissement fatal de la violence.

Si la leçon ne nous enseigne rien, elle fait plus essentiel : elle nous met en éveil.

Spectacle tout public

LE FAISEUR

Mercadet, banquier et homme d’affaires sans morale, au bord de la faillite, doit marier sa fille à un riche parti pour apaiser ses créanciers et repousser ses échéances. Déconnecté de toute réalité hormis celle de l’Argent, il multiplie les projets mirifiques et coups en Bourse.

Entre le monde du jeu, de la finance – celui de Mercadet – et le monde des sentiments – représenté par sa femme, sa fille, son amoureux Adolphe Minard, simple employé – une lutte s’engage. Interviennent les nombreux personnages de la comédie sociale : l’ami de toujours, Verdelin, deux jeunes hommes séduisants au passé trouble, des créanciers, des partenaires de la Bourse, les serviteurs de la maison, et enfin, dans l’ombre, un mystérieux Godeau.

À travers ce personnage du faiseur à l’énergie fabulatrice sans limites, Balzac tourne en dérision spéculateurs et créanciers et dénonce, dès les années 1840, le cynisme du capitalisme financier.

 

Spectacle tout public

L’ECOLE DES FEMMES

Arnolphe, Monsieur de la Souche, élève Agnès dans l’ignorance la plus totale, cloîtrée intellectuellement, enfermée physiquement comme une marchandise dans un coffre-fort. Mais l’amour donne à Agnès une malice involontaire, de l’intelligence et pour finir des ailes ! Elle va trouver le moyen d’échapper à l’emprise d’Arnolphe qui, dépité par l’échec de sa théorie, réalise, trop tard, qu’il est profondément amoureux d’Agnès.

 

L’École des femmes ouvre la période des grandes comédies de Cour. Toute l’humanité s’y retrouve. C’est une pièce qui touche une problématique éternelle : l’inquiétude des hommes face aux femmes, le désir de maîtriser le mystère féminin, l’abus de pouvoir des hommes.
Christian Schiaretti

 

Spectacle tout public

 

EL DUENDE

Un Clown et un guitariste gitan viennent raconter la mystérieuse histoire de ces créatures qu’on nomme Duende et qui animent l’âme des acteurs, musiciens danseurs et chanteurs.

Allant de peuple en peuple ces deux errants s’emparent du texte de Federico Garcia Lorca, pour explorer avec nous l’univers énigmatique qui anime les tavernes de flamenco et les vieux théâtres.

Pirai Vaca, une des figures plus importantes de la musique Bolivienne et Marcos Malavia acteur aussi de la même patrie se sont unis pour apporter une vision latino-américaine de cette théorie du Duende de Lorca

Spectacle en français