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INTO THE WOODS

Vous pensiez tout connaître des contes de notre enfance ?

Vous croyiez dur comme fer aux fins heureuses ? Into the Woods remet tout en question. Pour notre plus grande joie se trouvent empêtrés dans un conte commun, Raiponce et Le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique, Cendrillon et ses deux vilaines sœurs et d’autres figures récurrentes des frères Grimm.

Stephen Sondheim et James Lapine, les auteurs, ont détourné avec humour les codes des contes de fée, pour créer une comédie musicale à la fois trépidante, moderne et subversive.

À la fois récit d’aventures, d’initiation et de marivaudage, Into the Woods navigue sans cesse entre le premier et le second degré. Entremêlés avec virtuosité dans une pelote d’innombrables fils narratifs, les fameux personnages des frères Grimm se dévoilent sous un jour nouveau, laissant entrevoir comme rarement leurs défauts, leurs faiblesses de caractère et leur morale pas si pure. Leur humanité, en somme.

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La Presse en parle

« Into the Woods a fait souffler dans les branches de l’Opéra Bastille un doux air de Broadway. On s’est volontiers laisser cueillir par la spontanéité du jeune et talentueux Ensemble Justiniana. […]
La troupe a affiché une fraîcheur, une sincérité et une cohésion désarmantes. […]
Naïf, cet Into the Woods n’en est pas moins un exaltant conte qui régalera petits et grands. »
Toute la culture

« Un délicieux charivari des contes de notre enfance. »
Le Figaro

MALCOLM X

Un chœur théâtral

Une mise en scène épurée pour une immersion intemporelle

Le jeu des comédiens se fera sous la forme d’un chœur théâtral, d’une voix commune…

Il n’y a pas de personnage proprement dit mais il y a l’esprit…

Les comédiens ne sont pas cantonnés qu’à la scène mais ils évoluent dans le public et parfois même face à face avec le spectateur, le tribun avec la foule, le peuple…

Malcolm X n’était pas un orateur mais bien un tribun à la façon d’un héros portant les mots de tout d’un peuple, de toute une humanité.

Ses mots sont aussi vrais aujourd’hui qu’il y a 50 ans ; une intemporalité du discours qui choque les spectateurs.

Les projections d’archives vidéos qui se mêlent aux discours, sont aussi le témoignage d’une réalité que le théâtre ne pourra jamais attraper.

Malcolm X est résolument une pièce tragique qui se termine par son assassinat. Même dans sa mort, ce héros porte l’image de tous ceux qui ont été assassinés à son époque : Patrice Lumumba, Martin Luther King, Che Guevara, Mehdi Ben Barka et tant d’autres.

LES CATHÉDRALES

Programme Avec des extraits des magnifiques Sonates et Partitas pour violon seul de Jean-Sébastien Bach. Avec des textes splendides et émouvants d’Auguste Rodin sur l’art, sa place dans l’univers humain, son rôle dans notre vie et sa nécessité pour le bonheur de notre existence.

La grandeur de la musique de Bach et l’ampleur de l’idéal artistique de Rodin se rencontrent. La pensée de ces deux génies jaillit de la même source et je suis persuadé qu’aujourd’hui, plus qu’hier peut-être, il est indispensable d’écouter leur voix nous exprimer ce que nous avons tendance à méconnaître, et parfois même à ignorer. Une grande leçon de beauté et de bonheur.

« Aimons! Admirons!
Faisons qu’autour de nous, on aime et on admire. »
Auguste RODIN

« Faire la musique… Combien j’aimerais que tous ressentent les belles émotions qu’elle porte en elle. L’importance des sentiments dans la vie de chacun est si grande, si vitale. Justement exprimées, il me semble que tout être humain, digne de ce nom, est à même de les éprouver. Qui mieux que la musique peut faire vibrer les coeurs? S’ils en ont envie, nul besoin de s’y connaître, il suffit de se laisser porter. Artiste, ta raison d’être ne se justifie que par ta capacité à faire aimer.  » Patrice FONTANAROSA

(…) c’est à travers l’écriture de ce « sculpteur-peintre  » que le musicien peut nous raconter son amour de l’art, du travail et de la vérité. Il peut nous dire : « Cherchez la beauté ! Soyez vrais ! L’art est une magnifique leçon de sincérité !  » (…) Muriel MAYETTE, directrice de la Comédie Française (2006 à 2014)

ROBERTO ZUCCO

Une nuit en 1986, Roberto Zucco s’évade de la prison dans laquelle il a été incarcéré pour le meurtre de son père. Il va alors mener une cavale délirante à travers toute la France où il rencontrera diverses personnalités, toutes illustratrices de la quête d’identité de l’Homme.
Alors qu’il est sans cesse traqué par les inspecteurs français et italiens, son visage d’ange ne fera qu’intriguer. Il fascine. C’est un véritable mythe moderne. Chaque individu qu’il rencontre ne fait qu’illustrer une prison intime, que nous avons tous.

Qui sommes-nous ? Quelle place trouver dans notre société ? Quelle est notre part de liberté ? Les mots de Koltès ainsi que notre primordiale inspiration du fait divers originel tentent d’y répondre. Cette histoire est une grande épopée que le personnage de Zucco, ainsi que ses rencontres, traversent avec violence, poésie, peur, humour et désir.


La presse en parle

« S’appuyant sur des documents d’époque, réalisant de fait un biopic sur le vrai Succo-Zucco, cette jeune prodige qu’est Rose Noël (elle a 21 ans !!!!) nous montre un fou au visage d’ange, terrifiant et solaire, schizophrène et hanté par l’idée de mort, éternel enfant refusant de grandir, et tel le héros Peer Gynt rêve de s’envoler. Vision renforcée par le physique même d’Axel Granberger -un air du héros de Théorème et de Mort à Venise- qui fait partie de ces rares comédiens à frapper les esprits dès leur entrée sur scène. Travail imposant sur le corps la mise en scène ici proposée décrit un lion en cage qui sort de sa jungle et qui se surprend à vouloir se transformer en oiseau. On n’oubliera pas de sitôt le jeu exceptionnel d’Axel Granberger mais également sa façon d’être physiquement présent à chaque scène. » Destimed par Jean Rémi BARLAND

« Rose NOEL signe une mise en sien nerveuse, violente et poétique, pourrait on dire « pasolinienne »?Son Roberto Zucco est mi ange mi démon, ce qu’il aime, il le détruit, son étreinte est funeste. » La Provence, Alain Pécoult

COUP DE COEUR DU CLUB DE LA PRESSE AVIGNON 2018

NUMÉROS D’ÉCROU

« Le temps viendra, dans un avenir lointain, où les prisons et les asiles
n’auront plus de raison d’être 
»
A.Tchekhov, Salle n°6

L’histoire vraie d’un atelier-théâtre en prison avec des femmes et des hommes détenus qui ont eux-mêmes choisi la pratique théâtrale. L’avancée, les progrès, les pages qu’ils tournent, des départs, des arrivées, la vie quotidienne carcérale. Les conflits, les peurs, l’injustice, l’incroyable liberté, la légèreté, l’humour irrésistible.
En pratiquant le théâtre, ces femmes et ces hommes détenus s’exposent au regard de l’autre, de tous les autres. Ensemble ils osent éclater de rire, parler d’amour, de l’abandon, des regrets. Avec pudeur et sincérité. De séance en séance, entre les murs de la prison, ils réinventent la vie, la faisant jaillir à nouveau, plus forte, plus dangereuse peut-être…
Écrire pour le théâtre, Valérie Durin le fait depuis 25 ans souvent pour deux, trois ou quatre comédiens au maximum. Contraintes économiques obligent. Pour transmettre cette formidable énergie, cette urgence de vie, elle s’entoure de quatorze comédiens amateurs, pour lesquels elle imagine un rôle sur mesure, au plus près de la réalité qu’elle a connue. Les comédiens libres vont incarner les comédiens emprisonnés.
Chaque personnage est une construction. S’engager dans cette aventure théâtrale inédite, c’est aussi pour ces quatorze comédiens amateurs, accepter d’affronter de nouveaux défis, travailler avec un auteur vivant sur un texte en mouvement, adopter son personnage, s’adapter à une autre façon de partager le théâtre.

Ce projet s’est imposé comme une nécessité pour Valérie Durin.

« En détention, je découvre l’inverse de ce que j’imaginais :  un milieu toujours en mouvement et en instabilité, là où j’attendais l’immobilité et l’attente. Des personnes calmes, souriantes, patientes, ennuyeuses ou ennuyées, là où je prévoyais l’agressivité. Des gens en soif de savoir, de comprendre, de connaître, avec l’urgence de partager, de débattre là où je pensais ne trouver que résignation, obscurité et repli sur soi.  Numéros d’écrou c’est mon expérience de douze années de pratique théâtrale en prison. J’y ai rencontré des gens qui m’ont fait hurler de rire et qui m’ont bouleversée. Il n’est pas question d’excuser ou nier les crimes et délits, il est question de se poser des questions… Donner la parole à ces femmes et à ces hommes empêchés, retracer leurs progrès et leurs peurs. Dire la vie quotidienne carcérale pour balayer la méconnaissance. Revivre l’incroyable liberté de ton comme l’auto-censure, l’ironie, l’impuissance et le désarroi. Témoigner de l’exaltation des femmes privées d’hommes, de l’excitation des hommes privés de femmes, ivres de l’absurdité de leurs situations. J’ai écrit cette pièce pour quinze comédiens amateurs que je connais bien. Raconter ce théâtre en prison par le théâtre et rêver de réparation. »

« TROIS ÉPÉES POUR LA COMMUNE »

 

TROIS ÉPÉES POUR LA COMMUNE

Dès que l’on quitte le lieu de sa naissance, on devient étranger. Un simple déplacement géographique fait de nous des étrangers aux yeux de qui est né dans la ville, le village, où l’on arrive.
Cependant, l’amour du pays d’accueil fait que l’on devient progressivement étranger au pays d’où l’on s’est éloigné.
Seuls les actes motivés par des sentiments profonds peuvent démontrer l’attachement que l’on a pour une personne, pour un peuple, pour un pays.
Cela expliquerait peut-être pourquoi nombre de ressortissants des pays européens ont lutté et donné leur vie pour la Commune et pourquoi d’autres, en mémoire de la Commune, sont allés lutter de par le monde.
Peut-être cet amour est-il une force logée dans nos entrailles qui nous pousse à aimer ceux qui partagent nos vies au point d’être prêts à mourir pour les défendre.
Cela expliquerait pourquoi un Français d’origine péruvienne, avec ses compagnons nés ailleurs que dans l’île de la Cité, montent trois spectacles (les trois épées) sur la Commune de Paris.

A. D-F.

 

LA PETITE FILLE DE MONSIEUR LINH

M. Linh a fui son pays ravagé par la guerre. Le voilà, au terme d’une traversée éprouvante, qui débarque dans un port occidental, une modeste «valise de cuir bouilli» posée à ses pieds, et sa petite fille blottie dans ses bras : Sang diû. Un prénom qui signifie «matin doux». Mais c’est un froid glacial qui accueille l’exilé et la petite. Il faudra l’homme au banc et sa voix grave pour que la vie de M. Linh reprenne du sens. Entre les deux hommes, une étrange amitié se noue. L’un parle, l’autre écoute. Ils se comprennent, non avec les mots mais avec le cœur. Et un rien déchire la grisaille … jusqu’à ce que …

Une histoire d’exil, d’amitié et de folie, adaptée du roman de Philippe Claudel, l’auteur des « Âmes Grises », le réalisateur de « Il y a longtemps que je t’aime ».

Un spectacle, empli d’humanité, joué près de 250 fois.

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Extraits de presse

Télérama TT « nous enchante par son humanité » (Sylviane Bernard-Gresh)

Le Figaroscope « on sort comblé et heureux » (Jean-Luc Jeener)

Webthéâtre « un murmure puissant » (Gilles Costaz)

Froggy’s Delight  « une adaptation sublime »    (Nicolas Arnstam)

Le Pariscope   « fluide et rythmé »    (Marie-Céline Nivière)

Reg’Arts « fort, puissant, bouleversant » (Nicole Bourbon)

 

 

LES ÉCRITS CONTRE LA COMMUNE

Pourquoi monter un spectacle sur la Commune de Paris ?
Au-delà de l’intérêt historique et politique, en quoi l’étude de cette période de l’Histoire française, trop peu connue en France même, peut-elle toucher le théâtre ?
Les textes de notre spectacle, extraits de la thèse de Paul Lidsky Les Ecrivains contre la Commune, présentent l’intérêt de situer l’artiste, et dans ce cas précis l’écrivain du XIXe siècle, au centre d’un débat toujours contemporain, où il doit se définir par rapport à l’Histoire.
Ce n’est pas sans surprise que nous avons découvert à travers les divers témoignages, les réactions à chaud des écrivains ― dont la qualité n’est plus à vanter ― solidaires de la bourgeoisie apeurée et répressive face à cette « révolution crapuleuse ».
Le paradoxe devient d’autant plus saisissant que ces écrivains, choqués des agissements de la « canaille », sont souvent ceux-là mêmes qui ont introduit le peuple dans la littérature.
Notre intention n’est pas de faire le procès des écrivains mais de faire surgir dans notre mémoire collective l’intensité des conflits d’une société, où le créateur se fait, dans la plupart des cas, le défenseur de l’ordre établi.
La difficulté de notre entreprise a résidé dans la maîtrise du matériau, essentiellement constitué de correspondances, articles de presse, commentaires, sans aucun lien dramaturgique.
Peu à peu sont nés ces personnages, sortes de résidus d’une aristocratie déchue, vaguement nostalgiques des campagnes militaires napoléoniennes, à coup sûr épris de l’ordre social à même de garantir leurs privilèges.
Ils portent un texte dont la violence est à la mesure de la peur éprouvée face à cette véritable révolution qui a menacé les valeurs bourgeoises dans leurs fondements.
De quoi nous interroger sur ce qui fonde notre culture et sur la place de l’artiste dans notre société.

L’AVARE – Archives

Découvrez l’avare dans un thriller moderne détonnant ! Dans cette version de l’Avare, Harpagon est le chef du plus grand réseau de banditisme de Paris. Un burnout provoqué par le décès de sa femme qu’il aimait tendrement l’a poussé à se réfugier dans les affaires sombres, ne trouvant plus de jouissance que dans l’appât du gain. Victime de trahisons et d’hypocrisie, il n’a plus aucune attache pour l’être humain et inflige désormais tout le mal qu’il peut, souvent même sans s’en rendre compte.

Cependant, sa noirceur est nourrie par une envie : subvenir aux besoins de ses enfants malgré son absence d’implication réelle dans la réalisation de leur véritable bien-être. Mais la solitude guette celui qui ne s’inquiète véritablement que de son propre sort. Peu à peu, sa maison, ses enfants, ses hommes de main se retournent contre lui. Parrain incontesté et craint de la mafia parisienne, saura-t-il faire face à ces trahisons et ses fautes ?

TEMPS QU’ELLE DÉSIRE

C’est le portrait d’une femme blessée par l’Amour et le Temps… Telle « La Loba », ramassant des os pour reconstituer un squelette auquel elle redonnera chair et souffle, elle retrouve, relie et réconcilie les temps de sa vie en composant un puzzle fait de fragments de textes, de corps et de mémoire…