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ITALBANAIS

Italien ou albanais ? Aucun des deux ou les deux à la fois ?

S’inspirant d’un moment d’histoire méconnu, ce monodrame aborde le thème de l’identité avec humour et tendresse.

À la fin de la seconde guerre mondiale, des milliers de soldats et de civils italiens se retrouvent prisonniers en Albanie. Nombre d’entre eux – des hommes, pour la plupart – sont condamnés pour activité subversive mais sont rapatriés en Italie. Leurs femmes et leurs enfants, en revanche, sont retenus en Albanie et internés dans des camps de prisonniers où ils resteront plus de quarante ans, oubliés de tous. Le protagoniste est un de ces oubliés. Né dans le camp, il voue un culte à son père et sa patrie qu’il n’a connu ni l’un ni l’autre. À la chute du régime, en 1991, il part à la recherche de ce père mythifié avec le temps et découvre une Italie différente de celle qu’il s’était imaginée. Mais, si en Albanie lui et ses pairs était considérés comme des Italiens, en Italie ils sont perçus comme des Albanais…

Plus qu’un monologue psychologique, c’est un récit. Le récit d’une vie.
Le récit de toutes ces vies ballottées d’un pays à l’autre , d’un monde à l’autre, d’une culture à l’autre.

L’errant.
L’errant n’explique pas, il raconte.
Il ne se plaint pas, il éprouve.
Il ne demande pas d’aide, il partage.

– « Papa, on va où ? »
– « Eh, on va dans l’endroit le plus beau du monde. »
– « Et c’est quoi l’endroit le plus beau du monde ? »
– « L’Italie »
– « Et c’est comment l’Italie ? »
– « Eh, c’est un endroit très beau, l’Italie. »
– « Et pourquoi c’est un endroit très beau ? »
– « Mais parce qu’en Italie il y a les plus belles villes du monde : Florence, Rome, Venise.
– « Il n’y a rien de plus beau qu’être italien. »
– « Et pourquoi il n’y a rien de plus beau qu’être italien ? »
– « Mais parce qu’en Italie on est tous peintres, musiciens, chanteurs…. »

C’est du théâtre épique en miniature. Y apparaissent des prisonniers, des gardiens, des soldats, compagnons et adversaires, la terre, la mer, le ciel, des avions.

 

UN BON PETIT SOLDAT

Un Bon Petit Soldat nous fait entrer dans la tête de Karim, un jeune français d’origine maghrébine qui nous emmène avec lui un 24 décembre dans le métro parisien, où il doit faire un attentat suicide.
Karim se pose des questions. Et la pièce nous pousse à nous poser des questions aussi.

Le théâtre politique n’est pas forcément un théâtre à messages.

Un théâtre qui cherche la vérité risque de soulever plus de questions qu’il ne propose de solutions. Ce n’est pas une faiblesse, c’est une force. Il doit ouvrir les yeux des spectateurs et stimuler leur pensée.

Il doit aussi tenir compte de l’émotion humaine, sans que la pensée s’y noie, et faire en sorte que l’empathie puisse contribuer à la réflexion. Le théâtre nous aide à nous mettre à la place de l’autre. Il nous permet de vivre un drame à la fois de l’intérieur, en nous identifiant aux personnages, et de l’extérieur, en spectateur avec un regard critique.

C’est justement là sa vraie grandeur. C’est là qu’il joue un rôle essentiel dans la démocratie. Au moment où la classe politique semble oublier ce rôle, et où notre société toute entière semble vouloir ranger le spectacle vivant dans l’industrie du divertissement, il serait bien de s’en souvenir.

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MEDIAPART
« L’auteur fait dialoguer son personnage avec le public. Il lui confie ses doutes, mais aussi laisse voir son côté obscur. Par les questions qu’il pose dans sa pièce, il fait réfléchir sur un sujet sensible qui a vu plusieurs dénouements tragiques se répercuter à travers le monde. Cette lecture surprend, par son ambivalence entre le subjectif et l’objectif, de l’action réelle jusqu’à la fiction. C’est en cela que nous vous invitons à lire Un bon petit soldat (chez Lansman Editeur). À notre avis ce texte accompli devrait faire référence, sur le thème des attentats. »
Dashiell Donello

« Un Bon Petit Soldat » est né d’un projet plus grand, un ensemble de plusieurs pièces sur des attentats dans des capitales européennes. Ce projet a d’abord été conçu le lendemain de l’attentat dans le métro de Londres en juillet 2005. A l’époque je voulais parler d’un attentat dans le métro parisien, un peu pour dire « ça pourrait arriver ici ». La pièce est devenue de plus en plus ambitieuse et de plus en plus irréalisable. En 2015 j’ai été rattrapé par la réalité – c’est arrivé ici. J’ai pourtant continué à y penser et à suivre de nouvelles pistes. Finalement, sans renoncer complètement au projet d’ensemble, j’ai décidé de prendre un élément de ces multiples histoires et d’en faire une pièce simple, que je pourrais monter moi-même assez vite.

Un des éléments principaux de ce projet sans cesse reporté était l’histoire de deux frères, deux jeunes arabes avec des difficultés pour s’intégrer dans la société française. L’aîné se radicalise en prison et entraîne son jeune frère, qui lui est un peu plus intégré et un peu moins convaincu par le jihadisme, dans un projet d’attentat. L’aîné se fait exploser, mais le cadet rencontre une fille la veille et finalement bascule du côté de la vie. J’avais tout cela en tête bien avant que les frères Kouachi et Abdeslam ne viennent apporter leur grain de sel.

J’ai choisi de raconter l’histoire du petit frère, pas du grand, sans doute parce que je me sens plus proche d’un personnage en proie au doute, et que sur le plan dramatique je trouve cela plus intéressant. Karim descend dans le métro parisien un 24 décembre avec l’intention de se faire exploser en même temps que son frère et quelques autres dans d’autres capitales européennes. Il nous confie ses pensées, tout ce qui lui passe par la tête, sautant parfois du coq à l’âne et révélant malgré lui à la fois son inconscience et ses motivations profondes.

J’ai choisi une forme qui m’est familière depuis mes « Chroniques d’une Année de Crise », le monologue confidentiel, où un personnage confie tout ce qui lui passe par la tête au public, se révélant ainsi beaucoup plus qu’il n’en a lui-même conscience. Cela me permet de raconter une histoire avec humour et concision en utilisant le non-dit et les ellipses. Ce qui émerge, c’est le portrait d’un garçon sensible, attachant, sans cesse sur le fil entre l’intégration et le rejet de la société qu’on lui propose et qui ne l’accepte jamais complètement.

En filigrane apparaît le thème de l’empathie. Alors que son frère s’enferme dans une logique de mort, Karim reste ouvert à la vie et se révèle incapable de tuer parce qu’il se met à la place des autres.

J’aimerais que ma pièce aide les gens à se mettre à la place de garçons comme mon personnage. C’est le propre du théâtre : on vit l’histoire à la fois de l’intérieur, en s’intéressant aux personnages, et de l’extérieur, en les regardant et en les jugeant. Ce n’est pas parce qu’on comprend quelqu’un qu’on approuve tout ce qu’il fait, même si on le trouve sympathique…

Et j’aimerais bien que le théâtre reprenne sa place au centre de la démocratie.

Mitch Hooper

LA MALADIE DE LA FAMILLE M

La famille M., composée de Luigi le père, Marta et Maria les deux filles et Gianni le fils cadet, vit à la périphérie d’une petite ville, au bord d’une route nationale. Luigi a perdu sa femme et sa mémoire s’altère. Gianni ne sait pas quoi faire de ses dix doigts et Maria, elle, se demande si son Fulvio l’aime vraiment ou s’il ne lui préfère pas son meilleur copain Fabrizio. De quiproquos amoureux en mésaventures tragi-comiques, ce petit monde en pleine perte de repères et de valeurs évolue sous le regard d’un médecin qui veille à la santé physique et psychique de chacun. Très attaché à la famille M. depuis la mort de madame M., il dresse un tableau général, plein de tendresse, de désabusement et d’humour de ce qu’il nomme la « maladie de la famille M. ».

J’ai une histoire particulière avec la famille M. C’est un des premiers textes que j’ai connus en commençant le théâtre. Je me suis tout de suite senti proche des personnages, comme si j’étais l’un des leurs. Leur bataille contre le deuil, cette violence à vivre après le drame, les pièges d’une famille, ce blocage quand on veut dire ce que l’on ressent, quand on veut parler aux gens qu’on aime, cette difficulté quand on cherche une vraie raison de vivre: j’ai connu ça, je l’ai vécu. J’ai tout de suite su que je voudrais un jour faire quelque chose avec ce texte.

J’ai pris de l’âge sans être vieux. Me voilà prêt à parler de nous à travers les mots de Paravidino, à parler de notre jeunesse, une jeunesse riche de ses différences, qui a la rage de faire de belles choses, et l’insolence de vouloir faire un théâtre nouveau. Une jeunesse prête à créer son théâtre, pour nous, pour tous, le théâtre de demain… Nous sommes dans une tragi-comédie où l’humour permet d’exprimer ce qu’on a dans le cœur.

PROUST À VOIX HAUTE

PROUST À VOIX HAUTE par LECTIO ORCHESTRAM

LECTIO ORCHESTRAM inaugure son cycle de lectures avec PROUST  À VOIX HAUTE, un voyage en six étapes, à travers À la recherche du temps perdu et Le Temps retrouvé, tous les derniers lundis du mois, de janvier à juin 2020, au Théâtre de l’Épée de Bois. Première étape : Combray.

LECTIO ORCHESTRAM est un chœur d’une vingtaine d’acteurs, réunis par Laurence Février, qui propose au public la lecture-orchestre d’une œuvre littéraire. Il s’agit de faire entendre la multiplicité des sens et des émotions de l’œuvre par la multiplicité des voix. Les lecteurs et les lectrices du chœur ne personnifient pas les personnages ou l’auteur du texte, mais chacun et chacune donne à entendre, de façon chorale, une approche personnelle et sensible du passage qui est lu.

L’univers de l’œuvre n’est donc pas révélé par une lecture objective et neutre qui se voudrait universelle, mais par une lecture multipliée, grâce à l’approche singulière de tous les lecteurs, qui créent un lien intime et émotionnel avec l’univers de l’auteur.

« Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu’il y ait d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l’infini…» (Le Temps retrouvé).

L’œuvre de Marcel Proust est une réflexion majeure sur les fonctions de l’art, sur la mémoire affective et sur notre rapport au temps. Proust s’interroge sur l’existence même du temps – qu’il écrit avec un T majuscule – sur sa relativité et sur notre incapacité à le saisir au présent. Il crée aussi une nouvelle Comédie humaine où il analyse la société aristocratique et bourgeoise de son époque.

À partir de 1907, Proust ne vit plus que pour l’accomplissement de son œuvre. Il a l’intuition qu’elle aura un retentissement planétaire. Il a conscience que sa pensée le dépasse, il s’efface devant ce qu’il observe de lui-même et des autres, le narrateur « n’étant qu’une figure creuse », qui permet la richesse d’une description au scalpel de l’existence des quelques 200 personnages de la Recherche. Le jour de sa mort, il ne s’arrête de travailler qu’à 3 heures du matin, conscient qu’il est proche de sa fin, regrettant éperdument de ne plus avoir l’énergie d’écrire ce qu’il ressent au fur et à mesure de son agonie… Il meurt deux heures plus tard.
« Quand d’un passé ancien, rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles, mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. » (Du côté de chez Swann).

Première étape le 27 janvier : Combray
Deuxième étape le 24 février : Un amour de Swann et Nom de pays : le nom

PARADOXE SUR LE COMÉDIEN

Très lié dans sa jeunesse au monde du théâtre, Diderot, dans un dialogue où se mêlent la passion, l’humour et la réflexion de l’encyclopédiste, pose une question essentielle et toujours irrésolue : qu’est-ce que l’acteur ? Nous avons voulu tout d’abord mettre à l’épreuve les principes du philosophe, les confronter à notre pratique quotidienne de la scène, pour finalement n’en conserver qu’une réflexion généreuse et passionnante sur notre métier.

Nous ne prétendons ni respecter à la lettre une tradition du XVIIIe siècle, ni moderniser une théorie que Diderot lui-même ne voulait pas dogmatique. Nous nous proposons de partager avec le public cette lecture qui peut encore, avec ses limites, interroger, stimuler, faire vivre des comédiens.

HUIS CLOS

«  Il faut choisir : se reposer ou être libre. » (Thucydide)

Sartre situe l’action de Huis Clos en Enfer. Un garçon d’étage introduit sur la scène trois morts qui sont trois salauds : un journaliste-publiciste nommé Garcin, Don Juan cynique, une ancienne employée des Postes, Inès, homosexuelle, et une jeune mondaine, Estelle. Questionnant leur présence dans ce lieu, ces trois morts vont devoir s’interroger sur leur damnation et sur leurs actes dissimulés sous les masques du mensonge et de la lâcheté. Le supplice de ce trio où toute alliance s’avère vite impossible, est que chacun devient inéluctablement le bourreau de l’autre. Et cela éternellement.

LA LEÇON

« L’angoisse n’est pas supportable sans l’humour. C’est le mélange qui fait le plaisir. » Alfred Hitchcock.

A l’issue de la seconde guerre mondiale, Eugène Ionesco écrit une leçon inspirée du nazisme. Le professeur fait de son élève une poupée de chiffon, à la merci de ses fantasmes. Pièce maîtresse du théâtre de l’absurde, l’auteur français d’origine roumaine s’est réjoui que le « public trouve cela franchement gai ».

Plutôt que dans une salle de classe, nous sommes face à un gourou des temps modernes. Prescripteur du bien-pensant, sa maîtrise parfaite du discours est la meilleure des propagandes. Reconnu, adoré et auréolé de la bénédiction des médias, il nous induit, sans en avoir l’air, à nous convertir à telle ou telle idée.

REVUE DE PRESSE – FESTIVAL OFF AVIGNON 2019

VIVANTMAG – « (…) la jeune demoiselle est assise dans un fauteuil roulant, immobile tout au long de la pièce ; seul son visage est expressif (et comment !) (…). Le professeur a un côté « opéra-comique » : il se dandine, se déplace avec des pas de danse, son interprétation est puissante.(…) Allez voir cette pièce absurde, drôle, violente et bouleversante.»

REGARTS – « Il fallait toute l’habileté de Nikson Pitaqaj pour mettre en scène une comédie absurde créée par Ionesco en 1950. »

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JUSQU’À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE

« L’homme n’est que poussière, c’est dire l’importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte

Au retour des obsèques de la grand-mère, un incident lourd de conséquences est le point de départ d’un engrenage vaudevillesque ponctué de mensonges insensés et d’inventions farfelues. Simon et son amie Anne se démènent pour dissimuler l’impossible vérité à
la mère. Cet événement les dépasse et les engage au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer.
« Jusqu’à ce que la mort nous sépare » est une comédie légère et profonde à la fois, sur notre rapport à la mort et les relations amoureuses et familiales, sur l’humain et sur la vie qui se joue des tabous et qui défie la mort comme le fait un fou rire à un enterrement.

REVUE DE PRESSE – FESTIVAL OFF AVIGNON 2019

LA PROVENCE – « C’est complètement absurde mais follement drôle.(…) On s’amuse beaucoup du jeu des trois comédiens, chacun rivalisant avec l’autre dans l’humour noir et la dinguerie. (…) Leurs personnages finissent par se transformer en pantins désarticulés tant la pièce tend vers un tourbillon fou et dénué de tout bon sens. »

REGARTS«  (…) des situations parfaitement burlesques qui inclinent naturellement au rire franc, massif. C’est vrai ! L’on rigole beaucoup au long de ce spectacle. À noter : l’excellente prestation des trois comédiens qui occupent le plateau. »

LE DAUPHINE / VAUCLUSE MATIN –  « (…) Si la trame du spectacle baigne dans la dramaturgie, le metteur en scène a su donner du croustillant grinçant et humoristique à ses trois personnages. »

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CORNEILLE MOLIÈRE L’ARRANGEMENT

Homme de l’ombre, écrivain de génie, l’auteur tragique de son siècle, piètre lecteur et amoureux transi, Corneille est enfermé chez lui et se nourrit de vengeances et de revanches, d’intérêts financiers. Combien de commandes inavouables a-t-il accepté ?
Homme de lumière, directeur de troupe, formidable acteur, séducteur et bon vivant, Molière parade à la Cour du lever au petit coucher puis passe ses nuits à l’auberge. Combien de pièces a-t-il eu le loisir de composer ?
Ma démarche n’est pas celle d’une historienne ou d’un chercheur, il n’est pas question d’affirmer des vérités. Il n’est question que de poser des questions. Riche des toutes dernières découvertes mises à jour par les Archives et les nouvelles lectures des spécialistes, je pars de ce postulat : la probable collaboration de Corneille et Molière.
Une histoire jubilatoire. La fabrique de l’écriture vivante. L’accord est secret, l’association discrète, la rivalité certaine. C’est l’alliance de deux hommes que tout séparait, réunis par et pour le théâtre durant quinze années de travail, de querelles, d’amour et de solitude.
L’enquête est passionnante et référencée, les repères historiques, les personnages vibrants, proches, drôles et touchants à la fois. De vrais personnages de théâtre à la hauteur du jeu et des enjeux.
Corneille et Molière restent les héros de notre temps. Nous les traiterons donc comme tels. Nos contemporains.

*

Extraits de Presse

Et quoi donc, qui oserait  affirmer que la langue de Molière, notre langue française, serait celle d’un homme qui n’a jamais rien écrit  ? Un Plastic Bertrand du grand siècle ? Un pantin ? On nous aurait trompé ?  Quelle équation se cache derrière ce vieux serpent de mer : les œuvres majeures de Molière seraient recouvertes et dissimulées par les plumes noires d’uneCorneille !? Une fable épique qui mérite bien un fromage… (…)
Pour nous régaler, Valérie Durin  a choisi le théâtre et ses moyens : le dialogue, l’action, et la liberté des poètes à imaginer ce qu’aurait pu être la relation de ces deux ogres. Un ton drôle, libre et irrévérencieux qui sied bien à ce pied de nez historique. Stephan Roper – la gazette du theatre- août 2021

La pièce met en scène les modalités de cet arrangement sur la base de faits historiques et des moeurs littéraires de l’époque, et nous éclaire sur les liens et les motivations de chacun. La mise en scène est astucieuse et nous plonge au coeur de cette relation secrète et de cette thèse révolutionnaire.  Enric Dausset – Magazine Théâtral

Cet Arrangement n’est pas seulement drôle mais intelligent. Il ne met pas face à face l’écrivain génial et l’imposteur, il montre la complicité de travail et pas seulement d’intérêt entre l’homme de théâtre et le dramaturge. Si Corneille a écrit des textes pour Molière, c’est finalement au second qu’il doit de les avoir réussies. Courez rire et réviser vos classiques. C’est un bon arrangement qui vous est proposé là. Jean-Luc Bertet, à Avignon – Le Journal du Dimanche

Valérie Durin s’est basée sur les recherches de nombreux spécialistes pour concocter ce truculent spectacle qui raconte et « met en scènes » l’histoire de l’arrangement financier./…/ On lève le voile sur la vie du grand Molière, c’est très humain, c’est passionnant ! – Dominique Rousseau – La Provence

Valérie Durin signe une comédie tout à fait originale. Ce face-à-face à fleurets mouchetés entre les deux grands auteurs du XVIIème siècle oppose un Molière fougueux, fragile dans ses amours, perpétuel angoissé (comme tous les directeurs de troupe) et un Corneille odieux mais sympathique, colérique et tendre. Jean-Louis Châles – La Marseillaise

Valérie Durin (une découverte) présente, au Festival Off d’Avignon, un spectacle piquant et passionnant. Du texte à la mise en scène, l’échange est rondement bien mené /…/ Vraiment Valérie Durin, c’est bluffant! L’écriture est précise, le ton respecté et l’on croit volontiers à ces deux personnages qui se « disputent » la vedette… Sheila Louinet – La revue du spectacle.com

Corneille aurait-il été le nègre de Molière ? La comédienne-auteure Valérie Durin a fait de cette conclusion pour certains, absurdité pour d’autres, le point de départ d’une pièce subtile, drôle et intelligente. Philippe Thuru – La Provence

Le texte est à la fois émouvant et drôle. L’intrigue intègre avec finesse de nombreuses tirades célèbres de ces deux génies du théâtre. Quant aux brillants dialogues de Valérie Durin, ils nous offrent une réflexion sur le processus de création et l’écriture pour le théâtre, et nous interrogent sur la notion même d’auteur : un concept finalement très moderne. Ruth Martinez – Libre Théâtre

Un parfait et réjouissant moment de théâtre. MM – froggydelight.com